20 février 2006

Saucisse et rhinopharyngite


Je sais que ça pourrait passer pour de la mauvaise foi (ou du mauvais goût), mais je crois bien que c'est la meilleure photo que j'aie faite à Stockholm. Que dire de ce court séjour au pays des gens sains ? La ville est belle, j'ai vu des immenses étendues de neige et des lacs gelés, ce à quoi ma vie de jeune fille du sud-ouest qui ne part pas aux sports d'hiver m'a peu habituée. Le ratio superficie de fenêtres sur superficie totale des façades est impressionnant, ce qui se comprend aisément quand on pense que l'hiver le soleil se couche à 14h... Pour ce mois de février, en tout cas, on a eu droit à un ensoleillement très bénéfique pour le moral.
Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de goûter toutes les saveurs gastronomiques, des trucs au saumon et aux crevettes bien-sûr, et surtout, quelle immense joie, j'ai pu faire une pause détente au burger king, quand on sait que cette enseigne n'existe plus en France, non mais quel dommage, vraiment.
La prochaine fois je raconte le musée-bateau, ça vaut le coup.
Mais là, ça n'a aucun rapport, mais aujourd'hui je suis malade. J'ai dû rester coincée dans un courant d'air sans m'en rendre compte, heureusement que je ne louchais pas. Alors comme je commence à m'y connaître en maladie de mon corps, je penche pour une rhinopharyngite, et je pratique l'automédication sans vergogne (Amoxicilline, Rhinadvil, vitamine C, ibuprofène) en attendant que mon médecin soit disponible pour me recevoir, c'est-à-dire demain matin à 8h30 (y a pas idée de donner des rendez-vous de si bonne heure à des gens par définition malades...). Du coup, j'ai même pas le courage de construire un récit digne de ce nom pour faire part de ma version du voyage de Nils Holgerson.